De la sardine à l’huile. Ou pas.

J’aurais voulu vous parler de ces mots justes et lucides, à mes yeux, de _Clm.
Ils méritent d’être lus. Ils parlent d’utopie, d’anarchie, de moulin et de farine.
Ils parlent aussi, en écho dans ma propre interprétation, de liberté, de conscience, de l’art de construire des idées. Ils me rappellent aussi que c’est pas facile de ne pas avoir une opinion sur tout. Parce que tout le monde voudraient que j’en ai une. Seulement, y’a trop de choses que je ne connais pas pour pouvoir jouer à celle qui connaît tout. Et du coup, je crois que je ne pense rien. Et que les trucs que je crois penser ne m’appartiennent pas.
La seule idée qui m’appartienne vraiment, c’est la conscience de ce que je suis. Elle est à moi. Rien qu’à moi. Elle commence là où je suis, elle s’arrête là où je ne suis plus. Elle cherche ses limites. Elle est ma liberté et mon essence.
Même elle, je ne la connais pas totalement parce qu’elle me cache des trucs, parfois, souvent.

Et en fait, _clm a trop bien parlé de l’anarchie pour que je puisse continuer sur le sujet. Donc, je vais vous parler de sardines.

On prend parfois plaisir à rentrer dans des boîtes. Des boîtes larges, spacieuses. Y’a plein de monde dedans. Et parfois, plus y’a de monde dedans, plus on se sent bien. ça rassure de savoir qu’on n’est pas seuls à apprécier la qualité de l’huile dont on nous recouvre le corps et l’esprit régulièrement.

Parfois, on en a marre, on cherche des boîtes plus intimes. Y’a trop de sardines dans la boîte. Ou bien l’huile commence à sentir la friture. On part à la recherche de la boîte où y’aura pas grand monde. Petit bain d’huile d’olive première pression à froid de haute qualité, avec des herbes fraîches en plus. ça sent bon. ça donne comme une impression d’espace.

Mais y’en a toujours qui chercheront le même confort que nous. Faut pas croire, mais… « Tu n’es pas seul !!!! ». He non. Bordel. On n’est jamais seuls.
Et les voisins qui viennent s’installer pas très loin ont des tronches de sardines, et ça nous rappelle quelqu’un. Ils se vautrent dans la même herbe fraîche que nous et l’huile n’a plus la même saveur du coup.
C’est sûr, ça fait pas plaisir de savoir que l’huile dans laquelle on baigne n’a rien d’exceptionnel au final. Qu’on a la même tronche que la sardine d’à côté. Surtout quand la voisine, elle a vraiment une tronche de conne.

Et puis y’a les sardines qui n’aiment pas se faire bouffer à l’huile. Elles restent dans l’eau, elles nagent, tranquilles. Au gré des courants marins, des influences météorologiques, des intempéries.

L’océan est la plus grande boîte à sardines de la terre. Mais bon, on s’en fout, on est des belles sardines.

Voilà, je vous ai parlé des sardines. Démerdez-vous maintenant.

Une réflexion sur “De la sardine à l’huile. Ou pas.

  1. Whity dit :

    « Demerdez vous » J’croyais qu’on nageait dans de l’huile ?
    Ouais bon, ça va —> [ ]

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