Ma question, s’il y en a.

Mais comme je les masque
comme je les merveille
Et qu’il me manque un bout,
ou bien j’en rajoute de trop.

Y’a pas besoin de cacher
puisque tout sait se montrer
Pas besoin de chercher
puisque tout finira par trouver
Sa place, et la mienne.

Âme heureuse de veiller
Sur la perle bleu- gris
qui s’endort et sourit.

J’voudrais écrire un bout de toi
Dans ces moments-là
Où tu t’en vas dans ton sommeil.
J’voudrais écrire un bout de toi,
Mais j’ose pas.
Les mots permettent de donner forme,
de donner vie à autre chose.

A quoi ça me servirait, dis-moi…
Qu’on m’explique comment les bouts de toi
pourraient être plus beaux sur un bout de papier,
qu’à s’endormir sur un oreiller.
C’est déjà tellement vrai, comme ça,
couché en point d’interrogation.

Les peurs des femmes

Certaines femmes redoutent de rentrer chez elles un soir et de trouver leur homme vautré dans le canapé, un paquet de chips (au vinaigre, ce sont ses préférées) éventré sur le tapis du salon, baignant dans l’odeur de bière qui s’est répandue entre la table basse et le T-shirt imbibé.
Et larvant devant un match de foot.

Je n’échappe pas à ces craintes.
Sauf qu’à la différence de beaucoup, j’aurais plutôt peur de retrouver mon homme avec un paquet de croquettes Friskies (ce sont ses préférées) étalé sur la table basse, une bouteille de lait à la main et les moustaches blanches.
Dieu merci, il ne regarde pas la télé.

Copinage éhonté

Dans l’impossibilité d’écrire quoi que ce soit de drôle et de spirituel ou d’un tant soit peu recherché depuis quelques jours, je cède la place à une page de publicité.

Il est jeune, brillant, intelligent.
Il est même référencé comme étant LE stagiaire idéal par google.
Il recherche un stage… ça tombe bien non ?

N’hésitez pas à lui venir en aide, et surtout de ma part.
C’est que… je devrais être payée en pots de confiture moi alors bon…
Soyez généreux quoi…

« Le stagiaire idéal, mieux vaut l’avoir dans ses affaires que dans un bocal ».

(Désolée, j’ai pas pu m’empêcher de faire montre de mes talents de publiciste).

Drogues

Les yeux luttent pour se fermer et pouvoir se reposer, enfin.
Je ne les laisserai pas faire.
Trop de choses à attendre. Ma drogue. Besoin de prendre une énorme cuite au rien. Me saouler de vide. N’en plus pouvoir et trouver le point final à tout ça. La minute où je pourrai me dire que ça suffit, c’est bon, je capitule, je te rends ta force et je garde mon plein de rien pour la prochaine fois.

Des harmonies dans les oreilles, en avoir la tête qui tourne.
Sigur ros me résonne au fond des chairs et des tissus.
La plus douce des drogues se joint à mon attente inutile. Cette drogue-là attaque et vrille le ventre. Elle donne envie, mais ne permet pas.
Encore une bouffée d’attente et de rien. Encore une taffe de ce mélange qui m’érode et me pétrit un peu chaque jour, chaque nuit.

Je ne sais pas quel goût ça peut avoir sur votre langue, si au moins vous avez conscience d’en bouffer à chaque instant de votre drogue, de ce petit mieux que l’on souhaite ou de cet être que l’on attend. Un enfant ? Une nouvelle voiture ? Un toit pour dormir ? Un cancer à tuer ? Une vie à vivre ? Une mort à faire reculer ? Quelque chose de plus original peut-être. Je n’en sais rien, je me contente de peu. Vivre en accord avec ce que je suis me suffit.
Ces choses que l’on attend, plus ou moins activement, étendu sur un lit ou bien luttant de tout son être. Notre petit plaisir ou bien notre sens à la vie. Notre confort, un petit luxe supplémentaire ou bien un combat pour rester encore un peu sur terre et ne pas s’arrêter là. Nos drogues vitales.

Je savoure mon attente de rien, sans pour autant pouvoir vous dire quel goût ça a, comme ça.

Mh… Patience… L’harmonie et la voix glissent maintenant au fin fond de ma tête et presse, essort les souvenirs choisis. Une liqueur ou un acide. Je ne saurais dire ce qu’il en coule. ça fait mal, un peu. Mais ça me donne envie.

Continuer. Attendre, m’ennivrer de vide et de rien, profiter de ce temps pour me consacrer entièrement à ce que je suis.

C’est délicieux. Sucré, salé, poivré, épicé, chaud, glacé…
Je … en me nourrissant de tout.

Edit 23 mai 2007.
Pourquoi t’arrivais pas à le trouver, le verbe que tu cherchais pour ta dernière phrase ? Pourquoi t’a t’il échappé ?
Il t’a même empêché de publier ce texte quand tu l’as écrit. Culpabiliser.
Certains usent trop éffrontément du mot « liberté ». Et je sens que j’ai atteint mes propres limites de patience. Mon art du sommeil mériterait une palme. Tu sais, un de ces gigantesques éventails secoués par un eunuque complaisant.
Tu t’es débarrassé de tout ça maintenant, non ? Tu ne penses pas qu’il serait temps ?
Parce que bon, la cinquième couche de laque, sur la table en chêne, c’est pas franchement nécessaire.
« wait and see ». Culpabiliser. En rire, bientôt.

chaotic neutral… ok, tout est là.

Je suis un monstrueux Chaotic Neutral Elf Monk Bard

Alignment:
Chaotic Neutral characters are unstable, and frequently insane. They believe in disorder first and foremost, and will thus strive for that disorder in everything they do. This means that they will do whatever seems ‘fun’ or ‘novel’ at any given time.

Race:
Elves are the eldest of all races, although they are generally a bit smaller than humans. They are generally well-cultured, artistic, easy-going, and because of their long lives, unconcerned with day-to-day activities that other races frequently concern themselves with. Elves are, effectively, immortal, although they can be killed. After a thousand years or so, they simply pass on to the next plane of existance.

Primary Class:
Monks are strange and generally not understood by the world at large. They live apart from people, and follow strict codes that restrain their behavior and lifestyle. They have an exceptionally calm outlook on life, and generally do not resort to violence unless absolutely necessary. Even when they do, their code of conduct forbids the use of all weapons – except their hands. As such, monks are extremely skilled at hand-to-hand combat, and no other style.

Secondary Class:
Bards are the entertainers. They sing, dance, and play instruments to make other people happy, and, frequently, make money. They also tend to dabble in magic a bit.

C’est de là que ça vient : What D&D Character You Are

Et moi je comprends beaucoup mieux pourquoi j’arrive pas à me lancer là dedans. Non mais, sérieux quoi… Elle est où la logique et la cohérence du personnage ?
Faudra que je retente le test un jour où je suis pas malade et crevée, peut-être. avec un peu d’espoir…

Regarder

Je ne rêve plus la nuit,
Pour que dure la réalité des jours.
Celle qui vient se blotir dans mes bras comme un grand enfant endormi.
Mais celle, aussi, qui vient frapper ma joue. Ma mémoire. Mes yeux ou mon orgueil.
La réalité est Une, entière, indivisible
et violente de tout l’amour qui la rend si ennivrante,
de toute la peur qui la rend si écrasante.
La réalité est Vie, Mort et instants fugaces de consciences en quête d’un bonheur à jamais fugitif.
Elle est Temps, elle est Espace, paramètres qui nous dépassent à jamais.

Elle est grande, si grande…
Et nos rêves si petits.

Quand on choisit d’ouvrir les yeux,
Quand on choisit de regarder,
C’est pour le pire et le meilleur.
Pour nos petits rêves et nos grandes réalités.

Aussi infimes soient-ils,
Je ne dors plus mes rêves la nuit,
Dans l’espoir un peu naïf, un peu fou,
de les bâtir en plein jour,
ou en pleine nuit.

Je ne pense plus les peurs, je panse les envies.
Je me berce à la dopamine,
De mon cerveau un peu naïf, un peu brisé,
Qui se berce et qui s’imagine,
Comme ça, en pleine vie,
Pouvoir donner rêve à sa réalité.

Et j’en profite pour aller dormir,
Aller rêver de réalité…
Parce que, pour une fois, ma réalité me donne envie de rêver.

Observation des habitats naturels humains

Parmi les différences importantes entre une colocation de filles et une colocation de gars, vous pouvez noter que les filles hurlent d’abord quand y’a plus un seul rouleau de PQ et les mecs quand y’a plus un seul grain de café.

Vous pouvez aussi noter aussi que les filles n’attendent jamais de devoir hurler pour manque de PQ.
Et qu’au pire, il ya un stock de mouchoirs en papier suffisant pour faire face à six mois d’incontinence en toute sérénité.

Toutes les interprétations logiques ou non sont envisageables.

note relativement inutile, si ce n’est pour.

Une petite cure de ginseng et ça repart.
Remonter la pente du gouffre.
10.6, c’est pas une tension ça, c’est une vilaine petite moyenne.
Allez hop. On fait mieux que ça.
Commencer par plein de chocolat.

Ecouter la crevette et Anna…
Pleurer de rire… et de stress, aussi, un peu…
« La meilleure méthode, Blandine, la meilleure, c’est certain ! »
ça marche à tous les coups…
Pas cette fois, j’espère.

Lève-toi c’est décidé
Laisse-moi te remplacer…

Oui, je sais, c’est tout mélangé.

Quelques heures de couture pour redonner un coup de neuf
au manteau de ma grand-mère…
Les héritages de famille, c’est sacré.
Surtout quand on peut encore les supporter et les aimer.
Changement intégral des boutons.
ça demande du temps, ma bonne dame.
J’ai tout mon temps.
Enfin, jusqu’à demain soir en tout cas.
Personne ne remarquera demain que les boutons de devant sont gris et ceux des manches violets.
Mais non, c’est certain.
Puisque de toute façon, je me suis balladée toute la matinée avec une étiquette de kiwi collée sous le bras et que personne ne m’a rien dit…
Foutue bande de lâches, va.

Fool said I, You do not know
Silence like a cancer groooooows…

Décidément, je vais avoir besoin de cours de guitare je crois.
Chanter ok.
Coller un accord de euh… de je sais plus quoi, ok.
Mais la coordination va me demander un certain temps.

Mais on a tout le temps, non ?
Au moins jusqu’à … tout le temps.

Note pour demain : Eviter le ginseng au repas du soir.
Appétit revient mais A plus sommeil.

Ce qui compte.

Goût de la cigarette insupportable.
Nourriture réduite à la survie.
Résultats d’analyse étranges.
Peur.
Sans mon corps, je ne suis pas.
Peur.
Encore.
J’me sens mal.

Guitare.
Do Sol Ré La Mi cinq fois.
J’m’attache aux notes.
J’m’attache…
J’me sens mieux.