les bouées, ça veut dire qu’après j’ai plus pied ?

Ce n’est rien qu’une question d’équilibre.
Trouver le point.
Mouvant, errant, indéfinissable et glissant.
J’ai dit équilibre. Pas milieu.
En sachant que l’équilibre est tout à fait circonstanciel.
(Un petit clien d’oeil parce que décidément, j’aime bien.)

Fonction de moi.

Pas moyen d’écrire correctement ces temps-ci.
Approfondir.
ça demanderait de la concentration.

Et je suis concentrée sur un autre point d’équilibre.
Des dizaines d’autres points d’équilibre, d’ailleurs.

Fonction de moi².

Perturbation complète des points de repère.
Le vert passe à gauche et la droite au rouge.
C’est le grand bain ?
Dans quel sens ça va ?
A merveille, merci.
Effet miroir un peu loupe
Observer de loin sans se passer d’être très près.

Nage. Tu verras bien.

5 réflexions sur “les bouées, ça veut dire qu’après j’ai plus pied ?

  1. an.archi dit :

    J’aime bien ta conclusion. :*

  2. Bibasse dit :

    C’est l’histoire d’un point et d’un radeau, enfin, d’un trait, et suite au déséquilbre, le point n’a de cesse d’être projeté en l’air par cet autrefois refuge, aujourd’hui levier fou, retombant lourdement bien en dessous de l’eau et de ses capacités pulmonaires, au seul gré de la tempête. Et non, pas moyen de rejoindre le milieu, pas d’intérêt non plus.
    Enfin, ça, c’était l’histoire dessinée hier soir, parce que je ne savais pas alors que tu l’avais déjà écrite.

    L’espace est un archipel.

  3. plancton dit :

    Oui, moi aussi, Narchi. J’espère juste apprendre le crawl un jour.

    Bibasse, je ne voudrais surtout pas t’empêcher d’écrire à ta façon l’histoire de ton point, tu sais. Mais c’est très gentil de venir la décrire ici en tout cas.
    Même si ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent, même si ce sont toujours les mêmes hommes, les mêmes idées, les mêmes envies, les mêmes besoins, à force de les recréer chacun à sa façon, dans son propre univers, il finit par naître de grandes choses, et des petites souvent, qui au final ne se ressemblent pas.
    Ne passons-nous pas notre temps à tenter de faire du neuf avec de l’ancien ?

  4. Bibasse dit :

    « Quand nul ne se perd, nul n’est créé -soit-disant ». Faire du neuf avec de l’ancien, ce n’est qu’une façon de faire son présent, avec vécu, environnement, et assimilé. Rien d’autre n’est original, à part nous.
    (en ce moment, les points communs me fascinent)

  5. entropie dit :

    bienvenue en « des/équilibre » entropique…plaisir de lire « autre chose » ici que du rien à Potins, merci pour ces mots.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.