Déjà loin

Et si je souffle le mot, ressemblera t’il à du verre ?
Un vase ? Un pied de lampe ? Une assiette ?
Se brisera t’il au moindre tremblement,
S’effondrera t’il sous ses particules instables…

Si fragile. Rien que du sable.
Si ce n’est pas le sol qui le brise, c’est le vent qui l’éparpille.
Avant même d’avoir pris l’eau.

Contenant souvent vide, parfois lumineux, bien utile.
Si ce n’est pas le vent qui t’éparpille, c’est le silence qui t’enterre.

Et pfft… tout disparaît.

2 réflexions sur “Déjà loin

  1. lui dit :

    rien ne disparait; jamais.

  2. sheepyr dit :

    Rien ne ce pert, rien ne ce créé tout ce tranforme.

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