schyzophrénie, mon amie…
J’entends des voix, j’entends des voix.
C’est la vendeuse des Galeries Lafayette, dans son haut-parleur, qui fait la promo des petites culottes au rayon lingerie.
Et moi, dans mon bas silence, j’l’entends qui m’dit qu’en fait, elle m’aime pas.
Le boucher est mon adversaire.
Le boulanger, ma hantise.
Mes amis, des traitres en puissance.
D’ailleurs, c’est trop tard. Ils m’ont déjà trahi.
On s’punit. On fait comme on peut.
Faut bien que quelqu’un nous veuille du mal.
Où est donc le sens de la vie, sans ça ?
Erase all.
Next player. Kill again.
Jalousie, ma princesse.
J’entends des voix, j’entends des voix.
C’est les autres, c’est comme ça, ils me font des coups bas.
Ils me connaissent même pas qu’ils me veulent déjà du mal.
Ils veulent me prendre ce que j’aime.
Ils veulent m’oublier.
Ils veulent que je porte ce qu’ils refusent de porter.
On ne sait jamais, contre qui on se bat.
On ne sait jamais, si c’est même un combat.
On avance, tout simplement, dans la foultitude, dans les airs surchargés d’abondance de ces âmes en faction qui attendent l’ennemi contre lequel elles devront se montrer fortes.
Ces âmes en perte de vitesse, ces âmes en vestiges.
Car on est plus grand. On est plus fort. On est le meilleur.
On se laissera pas faire.
On partira.
Erase all.
Next player. Live again.
Houlla c’est blanc ici, chouette 😉
Merci sheepyr. oui, ça change un peu… Besoin d’éclaircir les idées et l’écran 🙂