Je ne sais même plus son nom. Le temps est assassin. L’oubli criminel. Et les victimes des abrutis fainéants.

Non. Je n’écrirai rien aujourd’hui.
Je ne veux être responsable du suicide de personnne.
Je ne parlerai ni de ces jeux de plage stupides où l’on se marre en s’enterrant sous le sable et où l’on imite parfaitement le cadavre de la tante Jeanne immobilisée dans son cercueil par 120 kilos de graisse répartis équitablement de chaque côté du-dit corps.
Je ne parlerai pas non plus du fait que cancer ou pas, on s’en tape. Y’a pas d’enfants. Personne à faire souffrir. On peut crever tout seul comme on veut, quand on veut.
Je n’évoquerai pas non plus le fait que les gens qui recherchent une colocation en se disant « pas exigent », font une grosse erreur. Ceux qui se disent le contraire également. Donc allez tous vous faire encoloquer.
J’en ai marre des cauchemars. De la colère, tous les matins au réveil. Des aigreurs qui mangent l’estomac.
Y’a des jours où faudrait pas se lever, dit-on.
Y’a également des nuits où faudrait éviter de dormir.

Je vais trouver une solution.
Je sais pas encore laquelle.

2 réflexions sur “Je ne sais même plus son nom. Le temps est assassin. L’oubli criminel. Et les victimes des abrutis fainéants.

  1. lui dit :

    je te proposerais bien une vague d’affection, mais je sais pas si ça va suffir …

  2. alain dit :

    je te proposerais bien une vague…tout court.
    Pour ça tu dois te cogner 600 bornes mais bon, c’est un choix.

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