Quand l’un parle, l’autre se tait.

Et quand la page blanche répond au flot de colère,
Quand les mots, impuissants, n’atteignent que la tête,
Tandis que le coeur, cet organe inerte,
Se cache derrière son rempart de fadeur…

Les mots regardent, consternés et se taisent.
Heureux d’avoir mené leur combat de survie.
La page blanche est là, devant eux.
Et ils hésiteront toujours à aller la salir.

Sauf que la page blanche est dans le camp ennemi.

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