la page grise

Une page blanche, c’est une chose. C’est vrai que ça n’a rien de facile de se retrouver au bord de ce grand vide à remplir. Il faut aller chercher l’inspiration quelque part, les mots ailleurs, l’envie, et que tous les ingrédients soient à bonne température pour que la mayonnaise monte.
Non, c’est pas facile de faire une page blanche en mayonnaise.

Mais la page grise, c’est autre chose. Celle qui est déjà toute barbouillée de toutes les mayonnaises qu’on a déjà montées.

Je lis quelques lignes, j’aime bien.
La seule façon que j’ai de savoir que c’est bien moi qui ai écrit tout ça, c’est parce que j’ai réuni tous mes textes ici. Donc, a priori, y’a pas de tâches de mayonnaise des autres. Mais tain qu’est-ce que c’est crade quand même.

Je ne sais pas ce que je cherche, mais je sens que je vais le trouver. Ce sera peut-être un oeuf ou un knacki. Mais si je me démerde bien, ça devrait ressembler à mes envies, mes inspirations, mes mots… que je n’ai encore pas réussi à attraper. Trop hauts dans le frigo.