Apprendre à me résoudre.
Ne plus chercher là où tous les tiroirs sont déjà vidés.
Ne plus craindre de sauter sans élan.
Ne plus reculer quand il n’y a que du vide derrière soi.
Ne plus retourner les coins en espérant en faire des courbes.
Affronter.
La journée est essorée. Les dernières gouttes en tombent et s’évaporent au contact du sol.
L’année est vidée.
Plus rien à en tirer.
La nuit attend.
J’attend qu’elle se passe.
J’attend que tout cesse ou que tout démarre.
Affranchie des rythmes, esclave du temps.
Me résoudre.
Me changer en solution.
Problème récurrent.
Paris s’éveille !
Problème récurrent…Classé dans « déchets menagers »… y’a une logique dans tout ça 😉 C’est très joliment écrit comme d’habitude. Avec cette espece d’abstraction que j’aime bien.
perso, je préfere la dissolution.
Joli texte (bon je vais arrêter de dire ça sinon je vais me répéter à chaque nouvelle note…). Moi par contre je préfère les problèmes sans solution. C’est plus amusant, et puis d’ailleurs si tu te changeais en solution, tu serais pas plus avancée car il faudrait que tu trouves le problème pour aller avec la solution. Et à la fin on n’y comprends plus rien… un peu comme ce commentaire d’ailleurs… bon ça va je sors… 😉
« Attendre », « se résoudre »
Je te propose aussi « patienter », « souhaiter », « espérer » ou encore « accepter », « faire avec », « rester »…
ou d’autres….