Ce qui me reste de naïveté, je voudrais en prendre soin.
N’entaillez pas mes pupilles s’il vous plaît. N’abîmez pas ce bout de chiffon caché au fond de mon coffre à jouets. Ne brûlez pas les peluches et les morts qui me hantent encore ou qui le feront. N’effacez pas ces mots sur le tableau. Ne passez pas l’éponge sur mes rêves qui sans doute ne verront jamais le jour. Ne chassez pas les odeurs de vieux livres et de tartes aux pommes. Ne me retenez pas au sol quand je regarde les nuages ou le passé. Ne me fermez pas la porte au nez quand la lumière de l’avenir semble enfin m’apaiser.
Ne m’effrayez pas. Ne me faites pas fuir. S’il vous plaît.
J’aimerais encore grandir dans mon cocon qui flotte au milieu des acides.
Je voudrais pouvoir me protéger de vous. Me cacher encore un peu sous les couvertures. Me sentir au chaud. Me dire que tout ira bien.
Juste me permettre de rêver encore un peu, les pieds sur terre et la tête loin là-haut.
On cesse d’être naïf le jour où l’on a conscience de l’être. Cela fait longtemps, maintenant.
Permettez-moi encore un peu de fermer les yeux sur ce qui gène et qui dérange. Rangeons nos armes et regardons-nous. Juste comme ça. Nus. Sans les apparats de ceux qui ont quelque chose à cacher.
Je veux juste vivre en paix avec moi-même.
Continuer à aimer.
Mon plus grand rêve d’enfant, c’est de ne jamais oublier.
Reste au chaud, on prepare un bon p’tit dej avec du poulain et des tartine de confiture…
T’as le droit de te lever que pour les dessin-animés, mais pour l’instant reste au chaud…
Et c’est mon ptit déj’ préféré. Et ce matin, je me suis levée pour aller bosser. C’est DEGUEULASSEUH !!
La vie est trop injuste.
Mais t’imagine pas combien cette attention / intention virtuelle me réchauffe quand même le coeur 🙂
Merci beaucoup !
Avec plaisir…
Dis voir, y a pas un probleme de date sur les comms?
Je n’en vois pas de mon côté… On est bien le 18 août 2005, le matin, la température extérieure est de 26 ° C, le ciel est dégagé. Plancton Space Line vous souhaite un agréable séjour.