Je regarde, elle est vide.
Je l’ouvre, elle est vide.
J’attends, elle est vide.
Je tourne la tête, je reviens.
Elle est vide.
J’espère, elle est vide.
J’anticipe, elle est vide.
Je soupire, elle est vide.
ça résonne dans cette crevure de boîte à mails. ça résonne comme dans une maison sans personne dedans.
Et je me demande pourquoi j’ai tant besoin de mots qui, au final, sont toujours un peu vides et creux.
Ploc.
Ploc.
Ploc.
Y’a même pas un robinet qui fuit ici pour faire un peu de bruit.
bon d’accord, je te mets un petit commentaire… comme ça c’est moins vide… ça ira mieux dans quelques jours!
« de mots qui, au final, sont toujours un peu vides et creux »
Pas étonnant que tu n’aies pas de commentaires après çà 🙂
Bon sinon message perso : ayé je l’ai lu ai pas pu résister : le premier octobre c’est trop loin.
Verdict : il est vraiment bien. Classé deuxième sur les 6 sortis après le 5eme…
Si j’étais toi j’empoignerais mon haraps et je le lirais au plus vite…
Bises
Silence et solitude vont de paire… pourtant on a beau gueuler, y’a que le silence qui disparait…
Quel dévouement largentula… merci !
Anna , mes mots ne sont pas plus remplis que ceux des autres hein 🙂 Juste que ce ne sont que des mots…
Et sinon, je serai patiente, de toute façon, j’ai déjà été spoilée , je suis plus pressée. Y’a encore plein de romans qui attendent sur mon étagère pour l’instant. Et puis faut que je t’appelle absolument cette semaine au fait.
Brad, effectivement, c’est bien la solitude que j’aimerais pouvoir faire fuire. Et c’est bien elle qui me revient dans la face.