Ce que je lis, ce que je regarde.
En surface de mes souvenirs, des tâches, des suites, des sentiments. Un mélange que je n’explique parfois plus. Des impressions.
Marquée par le rouge et le blanc, les violences et le sang.
Voiles de couleurs en contraste, en harmonie, un bien-être, une déchirure.
Vaste gouffre où s’entassent les mots, les images et les mélodies confuses.
Encore combien de strates ajouter.
Combien de livres à ouvrir puis refermer.
Quelle sera la prochaine couleur qui teintera mes humeurs.
Vision des choses. Ensemble d’empreintes sans formes distinctes qui me donnent le ton.
Variations incohérentes en poursuite, en attaque ou fusion.
Enchainements dissous à leur gré.
Ce qui ressort, ensuite.
Des riens, des pourquoi, des parce que.
Sans fondement précis, sans raison valable.
Les heures défilent et me marquent à leur tour.
Strillures d’aiguilles.
Elles inscriront la prochaine tâche sur ma peau.
Et quand je voudrai l’expliquer, il me manquera le souvenir. Seul apparaîtra le tableau inachevé, le gribouillage informe de ce que, de ce qui, au cours de ma vie, j’aurai parfaitement aimé.