La transition

Cette façon que tu as de toujours être dans ma tête
Et jamais près de moi.

Ces airs que tu prends quand je parle toute seule,
Ces sourires au fond des yeux,
Ces larmes au coin de la bouche,
Ces mains aveugles qui me cherchent dans le noir…
C’est au travers de mes souvenirs que je les vois.
Puisque tu ne me montres rien
Puisque tu n’existes pas.

Je trace une croix sur ce qui n’est plus en imaginant ce qui sera.
Ce n’est pas le passé que je regarde, pourtant.
Puisqu’eux ne me manquent pas. Ils m’appartiennent simplement.
J’ai racheté des années de leur image.
Je les ai chèrement payées.
Il m’appartient, leur souvenir, maintenant.
Et c’est tout ce que j’ai gagné.

Toi, tu n’es pas encore là.
C’est tout ce que je vois.

5 réflexions sur “La transition

  1. Largentula dit :

    je suis désolé de ne pas être encore là… problème d’agenda tout ça… pas facile!!

  2. Plancton dit :

    Pfff… Et dans cinq minutes, je ferme la porte à clé et je vais dormir, je te préviens hein !
    Nan parce que c’est bien sympa de trainer dans les bars avec tes potes le soir mais après moi je t’attends et vraiment , vraiment, je suis pas du genre à attendre quoi.
    C’est vrai quoi…
    M’enfin…

    (Bon, je te rappelle que la seconde clé est sous le pot de fleurs près de la fenêtre quand meme…)

  3. Largentula dit :

    faut pas oublier que si je traine dehors c’est parceque tu m’as enfermé à l’exterieur…
    et c’est seulement maintenant que tu me dis où se trouve la clé de secours!!!
    mon je note où elle est dans mon agenda!!!

  4. Whity dit :

    Très beau texte…

  5. Plancton dit :

    C’est bien beau de prendre des notes dans ton agenda largentula, mais si tu l’oublies au bar…mh ?

    Merci beaucoup whity.

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