Dans mon rêve, ça faisait moins mal. Je ne me contorsionnais pas sur le fauteuil pour essayer de diffuser la douleur ailleurs que dans ma bouche, je ne crachais pas le sang en me demandant quand ça allait se calmer, je n’avais pas ce goût de poussière et d’hémoglobine pendant deux heures sur la langue… Je me disais que j’allais pas trop pouvoir marcher, mais je ne me disais pas que j’allais être vachement emmerdée pour sourire pendant une semaine.
La vie, c’est plus marrant quand on se prend pour un filet de sabre.
je suis sur que tu y arrives encore…
à me prendre pour un filet de sabre ? Evidemment !