…charcute again.
Au début, elle m’avait dit « y’en a pour 6 mois… jusqu’au début de l’été ».
Je m’aperçois qu’elle m’a bien ménagée, la sournoise.
Certes, c’est moins traumatisant, les petites séances pas trop sanglantes.
Mais je crois bien que j’en ai encore pour deux mois, au rythme où ça va.
Donc, je crois que j’aurai battu un record.
Un an de dentisteries.
UN AN BORDEL !
Et la petite maligne, elle a gardé le meilleur pour la fin.
« Faut souffrir pour être belle ! » m’a-t’elle glissé entre deux coups de fraise sous les gencives, alors que je couinais un air discordant au possible au rythme des crissements nerveux, les jambes en convulsion. Je mmmhmmmhais des notes tordues pour essayer de détourner mon attention, mais c’est vachement difficile. Mais si en plus elle essaye de me faire pouffer de rire, je vais pas y arriver moi hein… à ne pas finir par lui bouffer un doigt.
Hé mais faut penser à payer en plusieurs fois, parce que sinon attention à l’autre » douloureuse » .
Je sais bien, d’Arcy, ça a été étalé sur 6 mois !
(ça, normalement, c’est fini… la sécu et la mutuelle prennent le relais)
(He oui, je participe activement aux trous des dents et de la sécu)
(mouhahah)
Il faut souffrir pour être belle.
Je souffre, je souffre, t’inquiète pas… T’as envie de te faire bouffer un doigt, zerit, avoue !
Et j’aime bien imaginer que la beauté d’une femme est proportionnelle à la somme de ses souffrances … Même si cette logique semble venir d’un autre temps que celui que nous vivons.
courage la (bientôt) belle… c’est presque finit!
Merci pour les encouragements 🙂