« […] parce qu’il a démontré la viabilité de sa “carte compatible” en se faisant remettre des médicaments dans une pharmacie, Jérome Crétaux se retrouve aujourd’hui poursuivi par le GIE pour fabrication de fausse carte et escroquerie en bande organisée… «
Extrait de l’article Y’aura-t’il un scandale Sesam Vitale ? , lu sur Internet Actu.
Je ne m’étendrai pas sur les failles de sécurité affligeantes de cette chère carte Vitale, parfaitement bien expliquées par ailleurs.
Ce que je me demande par contre, et ce avec la plus grande des naïvetés et je vous prie par avance de m’en excuser mais là je suis en train de manger mon sandwich, je peux pas écrire un truc bien profond en même temps hein, faut me comprendre….
Bref, ce que je me demande donc, en repensant à cette autre affaire qui me revient (souvent) à l’esprit, (Bien le bonjour Guill !), c’est tout connement si y’aurait pas moyen que des associations de défense des consommateurs puissent empêcher que des personnes qui cherchent à défendre notre droit à l’information en toute bonne foi soient emmerdées par ceux qui n’ont pas du tout envie que tout le monde soit au courant de leurs petits (ou gros) (voire très gros) trucs qui vont pas super droit.
Bon, je sais bien que dans l’Affaire Guillermito, l’attaque (officielle et juridique) de Tegam s’est basée sur d’autres points.
Mais, pour Jérôme Crétaux…
Imaginons par exemple que cet informaticien ait pu faire la démonstration des failles de la Carte Vitale dans un cadre 100 % légal…
Il se pointe un jour dans les locaux de l’association X ou Y, et leur dit tout simplement que « Voilà, y’a un truc qui va pas avec la Carte Vitale… j’aimerais pouvoir prouver les failles de ce système et informer les assurés sociaux du risque de non respect de la confidentialité de leurs données personnelles. »
Et là, on lui dit : « Pas de problème, monsieur, nous mettons à votre service des moyens juridiques, un cadre légal qui pourra vous assurer de ne pas vous en prendre plein la gueule au cas où vos hypothèses une fois justifiées seraient révélées et diffusées. En échange, vous vous engagez à prouver votre bonne foi et blablabla… »
Et là, pouf, il n’est non plus un pirate potentiel accusé de tous les maux de la terre et tout ça, mais acquiert un statut officiel de défenseur des droits à la consommation. Avec des moyens légaux mis à sa disposition, dans la limite des stocks disponibles. Genre un huissier qui l’accompagne à la pharmacie ou je sais pas quoi…
Bon, j’y connais rien dans tout ça hein… Mais faut bien que je m’occupe et que j’essaye de changer le monde. Ha. Ha. Ha.
Enfin bon bref. Si on a plus le droit de rêver en mangeant son sandwich hein… D’ailleurs, elle m’a mis du curry dans mon panini jambon fromage la vendeuse. Et j’aime pas son curry, il est pas bon. Scandaaaaaaale !!
quoi? du curry dans le panini… mais attaques-là au tribunal!!!
il y avait déjà eu une affaire similaire avec le mec qui avait piraté une carte banquaire et acheté des tickets de metro pour le prouver… ça donne envie de fermer sa gueule et de devenir malhonnete!
Ah mais voila quelque chose d’intelligent sur ce blog !! (ahah ;o)
Sérieusement je me demande si ca existe pas déjà, mais réservé à une élite, genre journaliste à 30 Millions d’amis (60M de Con).
Il y uen dizaine d’année, ce me semble, un informaticien avait démontrer que les cartes bleues n’etait pas du tout fiable…et cela en toute bonne fois. Il en a pris pleins la gueule et n’a pas fini de payer…
Il ya des moyens légaux pour éviter ces emmerdes … Le tout, c’est de les connaître et de savoir adopter la bonne démarche. Le problème, c’est que c’est loin d’être évident pour qui n’est pas habitué. D’où un accompagnement par des professionnels dans cette démarche… Y’aurait encore tout simplement la solution de se faire aider par un service juridique…
M’enfin, pour une fois, elle était pas si con que ça mon idée, même si je réinvente l’eau chaude. :p