ça m’fait du bien d’avoir les pieds sur terre, j’y peux rien.
Briser des rêves, ça soulage. Uniquement quand c’est les siens.
Ceux des autres, on n’a pas le droit d’y toucher.
Tout simplement parce que c’est grâce à eux qu’on ré-apprend à rêver.
Alors qu’on ne sait plus rien faire que regarder ses propres pieds.
Sa propre terre.
Accrochée à ses chaussures sales.
Une aile qui casse et le rêve s’écroule.
Une minute, un siècle, trois ans, une seconde, ça agonise combien de temps, un rêve ?
Voilà, voilà…
J’ai regardé mes pieds ce matin.
Je paye pour ma causticité.
Altitude proche du zéro au compteur.
Bordel que c’est dur d’apprendre à voler.
Ça agonise pas.
Ça répare son aile, et plus vite que ça… :/
:*