Bordel que ça fait mal.
J’ai pas fait de geste brusque pourtant. J’ai pas sorti de couteau, j’ai rien arraché.
Et tout est à vif. Rouge.
Cette plaie béante que je soigne depuis tant de temps. Que je pensais bien refermée. Aseptisée.
Voilà que je la sens comme si j’avais les tripes à l’air.
Chaque mot de plus y dépose d’infimes particules de sel qui m’arrache des grimaces de douleur.
Plus capable de faire face.
Plus capable.
Plus rien que des grimaces et du sel qui bouffe la chair.
Mais le temps coule comme l’eau
Bordel de plancton, Rends-moi la vraie Blandine, celle qui ne vit et ne communique pas QUE cette souffrance, celle qui arrive (et si la vrai y arrive) à prendre du recul sur ce qui lui arrive, celle qui sait donner sa vraie valeur à un évènemennt, celle qui sait prendre des décisions pour que tout devienne plus positif, celle qui sait rebondir, celle qui ne se laisse bouffer par la plaie qui existe en chacun de nous.
Celle qui sait qu’il n’y a pas que des grimaces et du sel qui bouffe la chair.
Elle existe, elle est vivante, il suffit juste qu’elle se donne un peu la peine de prendre le dessus sur ce spleen qui tient une trop grande place.
En bref, RELATIVISE…
Les solutions existent il suffit de faire un pas vers elles
Anna, je t’aime.
Il me manque un « n » mais je suis d’accord avec Anna 😉
on peut décider un jour d’arrêter. on peut décider un jour d’arrêter de saigner, d’arrêter de souffrir. D’arrêter de crier. On peut décider un matin, en se levant que les choses ont passé, que le ciel est moins moche qu’hier, que les nuages font à nouveau des formes rigolotes là haut. On peut décider qu’il y a la vie qui passe et qu’il suffit de tendre la main pour l’attraper au vol et se laisser emporter. On peut. Ce n’est pas un combat, ce n’est pas une lutte. c’est un choix. Une mise en perspective. Un autre point de vue. En tout cas, c’est moins dur que d’arrêter de fumer, tu sais. et ben qu’est ce que t’attends ?