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Mes amitiés à votre épouse

Monsieur le Temps,
Je t’écris aujourd’hui parce que je voudrais te demander quelque chose de très important. Il faut absolument que je rentre chez moi le plus rapidement possible parce que là, j’en peux plus.
Il me reste cinquante pages à lire. Le professeur X est mort sous mes yeux surexcités ce matin vers deux heures. Il est mort… Tu entends ? Il est MORT !!! Tué par le méchant professeur Y !! Et moi, après ça, je me suis dit que non, quand même, je voulais faire dodo tôt parce que je commence à ressembler à un inferus sauf que comme je suis sensée être une vraie vivante, à moi on me dit que je suis tout palotte aujourd’hui et pas que je ressemble à un décédé qui aurait foutu leur pâtée aux asticots pour ressortir de son cercueil, parce que mes collègues sont des gens très très polis et bien élevés et très catholiques pratiquants.
Donc j’ai fermement refermé d’un brusque coup ferme mon livre, qui a continué de me tourner dans la tête toute la nuit, malgré mes tentatives pour essayer de penser à des trucs super romantiques et super cochons afin de changer le sujet de conversation. Mais non. J’ai éteint la lumière et je n’ai eu de cesse de penser à lui. Enfin, à lui. Enfin, à eux, quoi.
Et bon, bref, ça se fait que là, je n’ai qu’une envie tu vois, c’est d’en venir à bout avant que l’impatience ne me ronge les ongles.
Mais pour lire ces cinquante dernières pages, il me faut rentrer chez moi. He oui, j’ai pas osé fourrer dans mon sac le livre religieusement posé en vrac sur mes pantouffles ce matin, parce que je savais bien que je ne résisterais pas à l’envie de le sortir discrètement, le poser sur mes genoux, l’ouvrir et le finir, là, comme ça, comme une sauvage, les yeux se levant parfois vers l’écran pour avoir l’air de rien.
Donc, pour que je rentre chez moi, j’ai besoin que le temps passe. Et comme tu es monsieur le Temps, n’est-ce pas, hein (viens pas me dire que je me suis gourée de coordonnées maintenant sinon je t’égorge l’intestin grêle avec un couteau à beurre), tu es donc le mieux placé pour distraire madame l’horloge de la façon qui te sierra le mieux. S’il te plaît, fais lui tourner les aiguilles, dans tous les sens de la montre, offre lui un cinq à sept, remonte lui le mécanisme, chie lui une pendule, colle-lui des secondes dans les pattes, mais je t’en prie. Je veux simplement qu’elle me cherche à 14 heures pendant que je me barre à 18 alors qu’en fait, il serait midi.

A ta santé. Avec un sucre steuplé.

Nan mais , si vraiment vous n’arrivez pas à les tenir ces foutues résolutions, vous n’avez qu’à essayer de mieux les choisir.
Tiens, par exemple, dites- vous qu’à un moment ou l’autre de cette année 2006, vous aurez un tour de calendrier de plus et une bougie de plus à ne pas souffler sur un gâteau qu’on ne vous prépare plus depuis longtemps avec des étincelles dans les yeux.
Mais elles sont passées où ces étincelles, du début à la fin ?
La fin de quoi ?
Et pourquoi les gens dans les magasins au fait ? Parce qu’e y’a plein de sous à dépenser ?
Est-ce les Fêtes, Noël et le jour de l’an parce que c’est simplement écrit sur un bout de papier ? Ou bien est-ce les Fêtes, Noël et le jour de l’an parce qu’on s’est tous décidés, ensemble, d’un commun accord populaire et commercial, pour trouver une autre occasion de regretter ?
Est-ce que les cadeaux débiles et les sous dépensés à la va-vite parce que merde, vite, vite, c’est écrit sur le calendrier, faut se grouiller,
Est-ce que ces cadeaux-là ne seraient pas mieux là où ils ne sont pas ?
Est-ce qu’on est capable.
Est-ce qu’on saura.
Est-ce qu’on tiendra.
Est-ce qu’on fera mieux.
Progresser. Avancer. S’accrocher et ne pas faire semblant. Je sais que je peux.
Cessons un peu les désillusions inutiles. Il n’y a plus d’étincelles depuis longtemps dans les yeux des trop grands, trop plus assez enfants.
Mais reconnaissons qu’il y a encore des bougies à allumer. Au moins pour se préparer aux coupures d’électricité.
Et des progrès à faire.
Et il y en a que l’on fera.

L’humanité part de bien bas.