Elle lui demande chéri, si il peut aller chercher du pain ce soir en rentrant à la maison.
Il lui dit qu’il fait mauvais temps aujourd’hui, je crois.
Elle lui dit qu’aujourd’hui, au boulot, c’était chiant.
Il lui dit qu’il est heureux de l’avoir comme petite femme, je crois.
Elle sourit à son téléphone.
Elle embrasse le micro de son portable avec le petit bruit pouilleux caractéristique des baisers mouillés, des baisers qui prennent l’eau, et lui dit qu’elle l’aime.
« Je t’aime ».
Voilà, elle lui dit ça et elle lui répète encore. Histoire de clore la conversation.
Elle aurait pu lui rappeler d’aller chercher du pain, à la place, elle aurait pu en profiter et penser pragmatique quand même. Quitte à parler sur le même ton, de toute façon.
Je crois l’entendre répondre, de l’autre côté de l’antenne-relais telecom, que lui aussi il l’aime sa poupoule en chocolat au coeur d’amour à paillettes roses.
Sa quoi? !!!
Tu as très bien compris, Alain !
Et tu as aussi très bien compris qu’il ne s’agit en rien d’un fait autobiographique, hein ?
J’espère pour vous !
En tout cas c’est bien narré. Je l’ai lu 3 fois.
Pas autobiographique, pas autobiographique…mon oeil oui!
Poupoule en chocolat…mouarffffff
Si tu crois que je vais réagir à tes vilaines petites provocations, cher Alain, tu te méprends sur mon compte.
Mais arrête de te méprendre ou je me fâche tout rouge et vert.
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D’Arcy… Merci beaucoup ! Heureuse de te voir là . ça me change des vieux séniles poupoulisants.
C’est pas parce que tu as un « coeur d’amour à paillettes roses » que tu dois etre aussi agressive.
Morpione.
Moi, en tous cas, ce post, il m’éclate…hi hi hi ‘ricanement sénille mais, ô combien jouisif)
Cochonceté va.
promet moi, qu’on devriendra jamais comme ça. Tu promets ? oui ? tu promets ? oui ? tu promets ? mais oui ! bon. alors n’oublie pas que tu as promis trois fois …ma chouquette en sucre au miel …
Je viens souvent. Je trouve ça toujours aussi agréable à lire, toujours aussi personnel.