Le poète est malade, merci de vous adresser chez la concierge.

Alors que mon anus semble fort contrarié de ne point réussir sa métamorphose en chou-fleur aussi rapidement qu’ escompté,
Une heureuse nouvelle se profile à l’horizon.
Quelques centimètres carrés, sur le carrelage glacé des WC, semblent à chaque fois se réchauffer un peu plus sous l’insistance de mes passages répétés.

11 réflexions sur “Le poète est malade, merci de vous adresser chez la concierge.

  1. alain dit :

    En bref, tas la chiasse quoi !!!!

  2. Plancton dit :

    Briseur d’élans poétiques, va.

  3. alain dit :

    Garde ton élan pour arriver à temps aux toilettes.
    Parce que pour ce qui est de la poésie dans ce post, non, je ne vois pas !

  4. Plancton dit :

    Et mes rimes en « é » alors ? mh ? Mon effort d’assonance, tout du moins ?
    Désolée, j’ai rien trouvé qui rimait sur le coup à « anus » et « chou-fleur ».

  5. alain dit :

    En y regardant à deux fois, le simple fait que tu aies réussi à placer « anus » dans un de tes posts, force, malgrés tout le respect.
    On n’est pas habitués à une telle…i,timité.
    🙂

  6. Ash dit :

    Moi je te trouve d’une divine délicatesse.

    Nan j’déconne, t’es dégeu sur ce coup.
    Mais bon, hein, tu fais comme chez toi…

  7. Plancton dit :

    Tout ceci m’entraîne dans une profonde reflexion sur le poids des mots…
    Moi qui rêve de lâcher des mots comme on lâche des ballons, en les regardant virevolter allégrement vers le ciel, le coeur tout empli de questions d’avenirs, de doutes et de merveilles, la peur au ventre de retrouver son petit ballon, un jour, brisé dans son élan voyageur, accroché, atrocement vivisectionné par les branches du platane tueur de la voisine trop moche et qui pue.
    Moi qui rêve de voir les mots s’envoler, me voilà bien déconfite en les observant s’effondrer à mes pieds, trop lourds, trop pesants, trop crus, et mortellement enlestés par les critiques acerbes de mes chers lecteurs pudibonds.

    (Ahah.)

  8. alain dit :

    Euh, tu ne crois pas que tu en fais un peu trop là?

  9. lui dit :

    cette manière que tu as de parler de ton anus, mon coeur, me touche, à un point pas immaginable. C’est surement parce que tu mets de la poésie, décidemment, dans chacun de tes mots. ou alors, je suis pas net, comme mec…mouarrrh

  10. Plancton dit :

    Moi ? En faire trop ??!
    Pff… Aucun humour !
    .
    Cher Lui, on va dire que c’est l’effet de la poésie, hein ?

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