Quand j’observe avec quelle facilité la colère, la rancoeur, l’agressivité et la jalousie peuvent naître dans un coeur a priori sain et heureux, je me dis que c’est normal, la guerre.
C’est normal, les bombes.
C’est normal, de vouloir tuer les méchants qui nous assombrissent l’horizon. Qui nous masquent la vue. Qui nous éblouissent avec leurs lumières.
C’est normal, de vouloir les faire disparaître, ceux qui nous dérangent.
Et c’est normal de l’écrire, parce que c’est l’acte le plus sain pour exprimer la colère que l’on ne pourra jamais réprimer.
Aujourd’hui j’ai un couteau dans la main.
Demain, une bombe anti-moustiques.
Après demain, une grenade.
Et dans une semaine, Enola Gay.
Si je veux, quand je veux.
Enola Gay, c’est prévu pour où?
Non parce que, si j’ai la possibilité de choisir ma mort, j’aimerais autant éviter les brulures et les radiations.
Sinon, ça va comment toi?
Et pourtant, on n’est pas jeudi…
ben vi
et c’est sain tout ça !
non mais !!!
Enola Gay c’est aussi le nom d’une mère