De ces choses que l’on arrache.
Lentement, sans s’en rendre vraiment compte.
Faut pas qu’on réalise pendant qu’on se fait mal.
Pas qu’on réagisse pendant qu’on se blesse.
On sentira rien et tout ira bien.
Laisser faire, tranquillement.
Tout passe. Finalement.
Tout le temps.
Que l’on déchire, dans la violence des assiettes qui s’éclatent,
Que l’on choisisse de simplement regarder les aiguilles tourner,
C’est toujours le même fossé que l’on espère combler.
La même fracture que l’on aimerait inverser.
Le même regard qui ne cesse de se mouiller.
La solitude, inidentifiée, des trous pas rebouchés.
Ceux qui savent pas avoir mal.
Parce qu’être un trou, c’est toute une vie, tout un métier.
C’est un néant qui compose.
Une absence qui décore.
Une inexistence, malgré soi.
Ceux qui savent vivre, sans être entier.
Ceux qui ont trouvé la petite motte de terre et la jolie croix, qui fait très chouette dans la salle à manger.
Tellement inidentifiée, que je sais même pas de quoi je voulais parler.
dommage que ce soit si beau ou si triste ….
du vide…?
qu’on peut enfin aménager comme on veut…
pensées douces