Les sons s’effacent, étouffés, tout doucement. La vision se trouble. M’allonger par terre, n’importe où. Respirer, comme je peux, et lentement. Attendre que le sifflement du sang qui afflue à nouveau se fasse strident, puis plus calme, jusqu’à ce qu’enfin, il n’y ait plus aucun son dans mes oreilles que celui de mon environnement. Alors j’ai le droit de me relever et de vaquer à mes occupations interrompues.
Mon copain le malaise vagal est de retour. ça faisait bien cinq ans qu’on s’était pas fait coucou tous les deux.
Marrant.
Prends soin de toi, OK ?
😡
dans 48heures… c’est pas toute une éternité.
ah ah…ça remue là dedans…des bises
Chef ! Oui Chef ! Je fais de mon mieux, avec ce que je suis et ce que je vis, cher narchi… La conviction qui peut passer dans ces cinq mots m’arrive droit au coeur. Merci. Et des bisouks !
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Ce n’est pas tant le temps qui me chamboule, très cher, c’est plutôt sa consistance.
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Douce Marine, oui, ça remue beaucoup là-dedans, comme tu dis. ça remue tellement que je m’en étourdis. Je t’embrasse…