marelle

Je reprends mes billes, je vais jouter plus loin.
D’un coup de semelle caoutchouc rageuse, j’essaye de gommer la marelle.
C’est pas que les règles sont trop compliquées, c’est juste que j’en ai marre de jouer.
Le caillou bloqué sur paradis, sans fenêtre sur la vie, des barreaux contre la porte.
Et après le paradis, hein, dis… Y’a quoi ?
T’as pas de réponse ? Moi non plus.
Cette marelle s’efface déjà dans les pluies de mai.
Je donne pas cher de (la peau de) la craie qui s’accroche encore au gravier.

5 réflexions sur “marelle

  1. alain dit :

    Apres le paradis, il y a…moi ?

  2. Plancton dit :

    Si tu savais ce que tu es en train d’écrire, Alain… Haha !

  3. alain dit :

    Dis le moi.

  4. Plancton dit :

    Ha ben non, toi qui adores chercher des réponses, je vais pas te la donner, ce serait criminel de ma part.

  5. alain dit :

    Oui mais j’aime bien chercher des réponses à des questions qui n’en ont pas.
    Là, ce n’est pas le cas.

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