sans titre sans objet sans…

J’ai écrit un post magnifique. Hier soir. Juste avant de m’endormir, juste après avoir éteint la lumière.
Dans ma tête.
Parfois, ce sont des syllabes et des sons d’une langue étrangère que je ne connais pas et qui s’entrechoquent dans mes oreilles assoupies, comme si quelqu’un s’y était installé confortablement pour me raconter une histoire. Dans cette langue que je ne connais pas, mélange d’espagnol et d’anglais, qui coule limpidement.
Hier, des images. Mais voilà, déjà je ne m’en souviens plus. Ou quasiment.
Tout ce que je sais, c’est qu’on meurt parfois, écrasé sous des piles de dossiers. Des dossiers qui ne sont pas les siens. On meurt broyé par des projets dans lesquels on se dilue amèrement, on se noie dans cinq centimètres d’eau, que l’on n’a jamais fait couler. On disparaît comme on est apparu, en sursis dans une vie qui n’est pas la nôtre.

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