La place.

Chronique d’une mort annoncée. Voilà à quoi je sais très bien jouer. Dommage que je ne sache pas aussi bien l’écrire que Garcia Marquez, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on est.
Envie de vomir. Des pommes de terre sautées qui rechauffaient dans le micro-ondes. Et hop. Il suffit de pas grand chose pour ne plus avoir envie d’y toucher. Je range aussi le pain grillé refroidi, le temps d’un coup de téléphone, dans le sachet.
Je vais avoir besoin d’écrire, encore, encore et re, évacuer tout ce malaise encore tout chaud qui sort du four.
Et je vais détester ça, probablement. Surtout, ne pas retomber dans les excès que j’ai connus. Ne pas abandonner la motivation pour mon boulot. Ne pas la laisser refroidir. En profiter peut-être pour cette fois-ci vraiment me relancer dans la recherche d’un « meilleur » professionnel. Ne pas me laisser abattre.
Utiliser mon énergie pour construire. Un mieux, un meilleur, un petit peu plus, quoi.
J’aimerais pleurer. ça, ça fait du bien.
Mais j’ai jamais su le faire dans les moments propices. Devant un film, ça, oui, je sais faire.
Par contre, quand il s’agit de me faire du bien, hein, alors là, y’a plus personne.
Patate, va.
Me revoilà libre. Enfin non. ça, au fond, je n’ai pas vraiment cessé de l’être. Puisque personne ne s’est permis de manger mes choix. Et je ne les ai servis en dessert à personne.
Célibataire.
Voilà, c’est celui là, le mot qui convient.
Bof, après tout, il ne me fait plus vraiment peur maintenant. On a eu le temps de s’apprivoiser tous les deux.

Oh comme j’ai besoin d’une montagne, là, maintenant, là, tout de suite.
Comme j’ai besoin de rayons de soleil pour me réchauffer.
Comme j’ai besoin de ces splendeurs. Qu’elles m’écrasent de toute leur verticalité. Qu’elles me remettent à ma place. Puisque c’est ce dont j’ai tant manqué dans cette histoire. Une place qui me soit réservée.

12 réflexions sur “La place.

  1. sheepyr dit :

    ah merde (sobrement)

  2. alain dit :

    En même temps, s’il faut attendre 5 posts pour comprendre qu’on est un peu passé pour un con avec son commentaire…
    J’ai l’air fin moi, avec mon paradis !

  3. Plancton dit :

    Sheepyr, je suis désolée, tu pourras plus m’envoyer chier en me disant d’aller emmerder mon mec plutôt que de te chercher des noises :p
    (Merci en tout cas pour ton sobre « merde ». ça résume bien la situation.)

    Alain : Mouarf !! L’important c’est de finir par comprendre, non ? 🙂

  4. alain dit :

    Oui c’est ça, fouts toi de moi.
    Patate !

  5. sheepyr dit :

    Ben non je pourrais plus, merde aussi pour ça. Je serais pas obliger de t’écouter svp ? 😉

  6. Plancton dit :

    Cher Alain, tu sais bien que jamais, au grand jamais, je ne m’autoriserais une telle impudence !

    Sheepyr, j’oblige personne à m’écouter. Mais je dis pas que des conneries, hein. Enfin, bon, je dis ça, je dis rien.
    (Et pis j’m’en fous, j’avais raison !!)
    (Aïe)

  7. Plancton dit :

    Marrant ton « oui » « ouille » aux airs d’entendu.

  8. sheepyr dit :

    Un acte manqué de plus, ça compte pas.

  9. Ash dit :


    Je t’embrasse.

  10. evamarine dit :

    bises tendres…
    viens si ça te dit…

  11. garulfo dit :

    Moi non plus je ne réussis plus à pleurer, rien à faire, la machine est cassée.
    Célibataire, je vis avec aussi.
    bien du courage à toi et une bise.

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