Puisqu’il faut continuer.

Si j’avais le temps, je vous copierais bien l’intégralité du bouquin, mais le temps nous est compté, vous savez bien…

« J’ai sangloté dans les bras de Julie, et Julie s’y est mise à son tour, on s’est vidés jusqu’à cette sorte d’évanouissement qu’on appelle le sommeil, ce répit dont on se réveille avec un enfant perdu, un ami en moins, une guerre en plus, et tout le reste de la route à faire malgré tout, car il paraît que nous aussi nous sommes des raisons de vivre, qu’il ne faut pas ajouter le départ au départ, que le suicide est fatal au coeur des survivants, qu’il faut s’accrocher, s’accrocher quand même, s’accrocher avec les ongles, s’accrocher avec les dents. »

Monsieur Malaussène, Daniel Pennac.

Chaque mot trouve sa raison d’être par rapport au roman, et chaque mot raisonne dans nos âmes comme s’il nous racontait notre propre histoire, le chemin de l’homme, l’humanité qui déambule.
Il est sans doute là, l’art de la métaphore. Nous parler, sans avoir l’air de s’intéresser à nous. Pauvres lecteurs.
Amen.

2 réflexions sur “Puisqu’il faut continuer.

  1. sheepyr dit :

    cité du Malaussène c’est pas honnete !

  2. Plancton dit :

    Non. Mais c’est tellement bon.

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