Mais qu’est-ce que tu crois ?
Y’en a qui s’envolent pour un peu plus que ça.
Y’en a qui dérapent pour beaucoup moins.
En parlant de déraper, te rends-tu compte ? Te rends-tu réellement compte de tout ce qui ne va pas, ici et là ?
L’acidité des mots que la bouche prononce, dans un parfum de miel et d’ambre, de fleurs et de vanille.
L’acidité des mots qui traversent ta tête, ton sang, ton ventre, pour venir s’aplatir au fond d’un évier.
Rien n’est digéré, tout est transformé.
Et le monde tourne, tourne, dans un bruyant voyage. Au bout de la rue.
Caché, au fond du sac de Mary Poppins.
Jamais là quand on a besoin d’elle.
Cette conne.
Rien, je crois rien.
Je croule, je crawle, je m’écroule et décrois.
Avancée au milieu d’une maison de poupée, plantée dans la vallée du temps perdu.
Je crois rien, j’ai juste peur.
Et c’est ça qui m’illumine.
C’est ça qui m’enferme dans la cage aveuglante.
N’aie quand même pas trop peur…ça paralyse parfois!
BIses