Comme si j’étais déjà loin.
Depuis longtemps.
Comme si plus rien n’avait d’importance.
Plus personne.
Sauf moi.
Etat de fait. Conséquence du vécu.
Et je me déteste de ne plus savoir avoir mal.
Je trouve répugnant d’avoir réussi ce que l’on attendait de moi.
Je ne suis pas faite pour être transformée.
Juste transportée.
J’veux plus grandir.
Je te laisse une page à lire.
Hum. Dieu et moi, on a déjà couché ensemble alors t’es hors circuit poulette.
« je ne suis pas faite pour être transformée
juste transportée »
j’aime…
des bises demoiselle
je me fais rare
mais tu es là…oui bien là !
Tu lui as demandé ses papiers pour être sûre que c’était Lui ? Parce que ça se trouve, pendant que toi tu pensais qu’on te faisait l’amour, tu étais en fait en train de te faire baiser… par un imposteur.
Mais comme Dieu est sûrement le plus doué des imposteurs, de toute façon…
Les imposteurs sont parfois ceux qui parlent « en son nom ».
Lui, c’est un Dieu d’amour qui nous connaît personnellement, et qui est bien assez grand pour se révéler lui-même au coeur de qui veut le connaître. Connaître personnellement ce Dieu qui t’aime, dans une relation de coeur à coeur, voilà de quoi découlera ta paix.
Lis la page.
« le Salut de l’Âme » …
C’est donc pour cela que mes cheveux se dressent sur ma tête, c’est juste mon âme qui s’élève.
Si j’ai la chance de rencontrer Dieu un jour, ce ne sera sûrement pas comme vicitime d’un prosélytisme sauvage.
Mais merci quand même de m’avoir fait redescendre sur terre, en pensant à toutes ces personnes qui espèrent qu’un gentil mort suplicié s’en est allé en portant tous les péchés de l’Homme.
Et si tu cherchais la signification du mot « prosélytisme » dans le dico, pour voir, et que tu mettes ensuite en perspective les paroles que j’ai pu dire…
Tu es en colère contre qui, exactement ?
Je te souhaite de trouver ce que tu cherches, sincèrement.
C’est surtout ta démarche qui s’intégre parfaitement bien dans le cadre du mot prosélytisme. Tes paroles, elles te sont propres, ne me concernent pas et je les respecte tant que la conviction qu’elles transportent ne cherchent pas à m’atteindre.
Contre qui je suis en colère ? Contre les charlatans du rêve, contre les marchands d’idées, contre les croyants perdus, contre les non-croyants perdus aussi.
J’ai déjà mon dieu. J’ai déjà mes croyances, elles me conviennent telles qu’elles sont. Et telles qu’elles évolueront d’elles-même. C’est une démarche personnelle tout ça, non ?
Et merci pour ton dernier souhait, c’est tout ce qui me suffit.
Bonne route à toi de même.
(Une fois que tu as dit ça, comment partir sans te dire que je n’ai jamais pu passer à côté de quelqu’un qui avait soif sans lui tendre un verre d’eau. S’il rejette mon verre d’eau parce qu’il voulait du coca, et bien j’aurais fait ce que j’aurais eu à coeur de faire, voilà tout. Si te dire que Dieu a le pouvoir et la volonté de tout remettre à l’endroit en nous, c’est faire du prosélytisme, alors soit. Je ne suis pas d’accord avec cette définition bien sûr, mais soit quand même. Si te dire que croire en Dieu ne change absolument rien à notre vie mais que le connaître fait toute la différence, c’est faire du prosélytisme, alors soit. Je ne suis pas d’accord avec cette définition, mais soit quand même.
Tu sais, je suis bien trop attachée à mon libre arbitre pour que ne m’effleure l’idée même d’imposer quoique ce soit à quiconque.
Est-ce que pour autant, on n’a plus le droit de partager ? La page perso que je t’ai laissée dans mon premier commentaire ne fait que raconter ce qui s’est passé dans ma famille, rien que ça. Ca fait si peur que ça d’entendre quelqu’un dire ce que Dieu a fait dans sa vie et dans la vie de ses proches ? Je ne suis ni éthérée, ni perdue, ni folle-dingue. J’ai une foi vivante et agissante en un Dieu vivant et agissant. Et je suis heureuse d’avoir simplement pu te dire qu’il y avait une alternative, si un jour, tout à l’intérieur de toi, tu fais TOUTE SEULE la démarche de t’adresser à Dieu.
Je ferme ma parenthèse, ça y est ! Et je reprends ma route 🙂