Un penchant pour les chaînes.

La barrière que l’on a devant soi.
Et la barrière que l’on s’impose.
Par peur de.
Par méfiance, défiance, manque de confiance.
En soi, en l’autre. En la richesse vitale qui nous illumine parfois.
Où se cache donc l’interrupteur, dis-moi, qui change les couleurs, du noir au blanc ?
Et pourquoi est-ce que je ne reçois toujours pas la réponse que j’attends ?

Château de Chinon, 27 janvier 2007. Les logis royaux.

J’aime le dialogue, le crois-tu ?
J’aime les mots, pour ce qu’ils forment, pour ce qu’ils sonnent, pour ce qu’ils nous font.
J’ai aimé tes virgules, tu as aimé mes points.
Et de gouttes de salive en nid de feu, j’ai aimé la lumière qui a ponctué mon chemin.
Encore, donne moi encore.
Je veux recevoir.
Soulever la chaîne, dégraffer mon carcan, ouvrir les profondeurs.
Et aimer nos chairs, dans ses instants troubles,
Où enfin, on cesse les questions pour ne plus penser qu’à nos mélanges sacrés.

Une réflexion sur “Un penchant pour les chaînes.

  1. Clement dit :

    Sinon les chaines aux quatres coins d’un lit ca peut etre pas mal aussi….

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