L’urgence est passée, et mes mots s’en vont, peu à peu. Vous avez raison, messieurs.
A la place, je mets tout ce que je trouve, tout ce que je veux. Et j’en veux, des choses. Sans doute même trop. Peu importe. Ce qui pouvait me paraître si difficile il ya quelques années est devenu aujourd’hui tellement évident.
Ma liberté effrontée, entre lucidité et instinct primaire, ces sensations qui me sautent au visage, et mon sang, qui coule, remonte, mes flux, mes reflux et les images qui en restent.
J’ai aimé tes poings, tu as aimé les miens…
Les battements étouffés d’une vie d’antan, ils explosent à l’intérieur, implosent nos surfaces retenues, depuis trop de temps. Trop de temps sans vivre.
Jamais assez.
Mon équilibre est là, quelque part, entre deux. Ma sagesse, ma rage, mon amour… Ravagez-moi, que je me relève, encore une fois.
J’ai aimé tes poings, tu as aimé les miens…
Marcel serdant et Piaf ?
désolé