Si le diable existait, il aurait une queue.
Si cette queue me passait sous le nez, je jouerais avec.
Si je jouais avec la queue du diable, je serais une femme.
Si j’étais une femme, je serais moi.
Pauvre petit moi.
Trois petites lettres qui se courent après en espérant se tenir chaud.
Est-ce que quelqu’un pourrait miser ses billes sur ces trois pauvres lettres-là ?
Je ne sais pas. Je ne suis pas toi.
Mes défauts. J’ai le nez collé dedans aujourd’hui. Je les vois en grand, en gros.
Comme au cinéma.
Sauf que le film se joue pas sans moi.
Inconsciente. Peu rassurante…
Herbe folle.
Certains décident d’en percevoir la beauté. D’autres savent d’emblée qu’avoir la main verte ne sert à rien dans ces cas-là.
Si j’étais herbe folle, je refermerais humblement mes pétales aujourd’hui, de peur qu’on ne les remarque.
Pas fière. Ni d’être là, ni d’être ce que je suis.
Les compliments, ça me donne le vertige. Je tombe tout le temps.
Je n’assume pas. Pas tout. Pas toujours. Et je sais très bien me cacher quand je ne veux plus me voir en entier.
Invisible. Sauf pour qui pose les yeux et regarde. C’est alors que je rougis et que je meurs.
Question de lumière plus que de point de vue
http://www.sheepyr.org/dotclear/images/2007_02_26_paquerette.jpg
Oui, mais la nuit, elle tombe plus là… On se retrouve en plein jour, en pleine lumière, comme si le gris n’avait plus sa valeur. L’important, c’est peut être pas la paquerette. Ou l’important, c’est peut être qu’on ne la voit pas trop.
(Je suis très contrariante, je sais 🙂 Mais merci msieur Sheep)