En attendant près du pont

J’comprends pas c’qui m’arrive. Une confusion totale. Y’a les câbles qui se touchent, les neurones qui étincellent, la batterie qui grogne et le reste qui prend feu. En attendant les pompiers, y’a encore la Loire pour aller jouer à flotte-mouton.
J’aimerais être vierge de tout souvenir. Toutes ces causes, ces raisons, ces erreurs et ces pièges que je connais déjà.
Ces illuminations soudaines . Mon dieu ! Tu es donc un homme ?!
Empêtrée entre trois craintes, quatre angoisses, une terreur, et deux couilles.
Je suis déjà venue dans cet endroit, je crois… Mais oui ! Bien sûr ! C’est là que j’ai pris la plus grosse claque de toute ma vie ! Evidemment ! Comment ne pas se rappeler du chemin parcouru ?
Mais ce décor, on dirait un musée dansant, un bois envoûté, une clairière de chez Disney. Et là ! Y’a même une souris qui fait du patin à glace sur le lac gelé ! Et puis dans le coin, là-bas, y’a même une guitare ! On pourrait chancrier à tue-tête ! … Personne n’entendrait rien. Personne n’entend.
De toute façon. Nous n’émettons aucun son. Aucun signe tangible.
Aucune réalité.
J’ai des fourmis dans la tête, ça grésille. ça piquotte aussi, un peu.
Froimalpeur. Viens là, copain. Allons boire une bière. Attendons le camion. Sagement.

Edit : En matière d’orthographe ou d’autre chose, je camperai sur ma position tant qu’il ne sera pas interdit d’aller piquer des « c » au cul de picoter. Longue vie aux ailes des angemots.
Aujourd’hui, je n’aurai pas tort. De toute façon. Je me tuerai à te clore le clapet.

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