« T’es pas exclusive, t’es en demande ».
Je suis en demande.
En demande…
En colère surtout.
D’entendre une fois de plus ton jugement définitif sur ma personne.
Ho mais oui, je demande. Je demande de la beauté, je demande de la sincérité dans nos sentiments, je demande d’aimer et d’être aimée.
Et je ne veux que du haut de gamme. De la pure, de l’extase, du cent pour cent.
Je suis en demande.
Et toi, dis moi un peu…
Aurais-tu l’audace de me dire que tu ne l’es pas, en demande ? Aurais-tu les couilles pour m’affirmer que tu n’es pas en demande de ta drogue à toi, alors que tu n’as pas d’autre raison pour expliquer ce que tu fous avec cette grognasse hystérique et ravageuse ?
Je vous trouve laids. De plus en plus laids. Voire médiocres.
Tellement en colère contre toi, dès que je n’entends plus ta voix. Dès que ton absence revient m’occuper, absence que je cache maladroitement* en essayant de m’intéresser à d’autres que toi.
En colère, dès que ce sentiment d’injustice me reprend.
Injustice d’avoir l’impression d’être le seul être au monde capable de t’aimer, et de ne pas en avoir le droit. Non pas que j’en sois privée, mais surtout que je ne dois plus me l’accorder. Injustice d’être amputée d’un merveilleux talent, et de mes sourires les plus vrais.
Parce que je n’ai pas le sens du sacrifice, parce que tu ne le mérites pas, et parce que tu le sais.
Alors à ma place, il y a aujourd’hui une grognasse hystérique et ravageuse.
Tu n’es pas heureux ?
C’est bien triste d’en revenir là.
Edit : *Oh et puis merde ! Je me débrouille pas si mal que ça finalement !
Se détacher…pas facile.
Mais tu y parviens…tu te débrouilles pas si mal finalement !!!
Je t’embrasse.