#1
Il n’est pourtant pas encore très tard
Des voix du monde et d’autres, de la réalité
Le nez glisse face au vitrail froid
Les portes de l’église refermées
Le temple intérieur, lèvres closes et regard pointé.
Cris d’un autre monde aux confins de là où porte
Mon oeil, dans le noir, affuté, fluoré.
Dents mordantes.
Sourires mendiants d’un peu de concret bien cru
Et sexué.
#2
Carte suivante sur table glissante,
A pas feutrés s’avance et se coule dans l’ambiance
Assoiffante la femme,
A peine essoufflée et si, et si,
Et tellement chauffante.
L’homme s’abaisse, sa queue rampe
sur ses pieds, et quémande
Madame, Madame, votre main pour danser
Prie le dieu du samedi soir de ne pas le laisser
Une fois de plus, de ne pas l’abandonner
Tout seul, dressé, parmi toutes celles que…
Tout seul, un membre blessé.
#3
Combien de fois, mort et puis ressuscité,
L’a t’il été, ce pauvre homme ?
A n’en plus savoir à quelle tombe se vouer ?
Triste prince charmant.
Paix à son âme, laissons-le crever.
Oublions-le dans le noir de nos quelques nuits sacrifiées.
« J’ai juste envie de baiser » avoué tendrement.
Laisse-le te prendre, laisse-le reposer.
Arrete le macumba le samedi !!!
tu reviens quand tu veux ma belle
H : Bah non, je viens juste de commencer ! Je viens à peine d’ouvrir ma rubrique « sous-bock », faut rentabiliser maintenant !
Des bisous msieur 🙂
A : Avec grand plaisir ! La vie nocturne parisienne est décidément un délice d’inspiration 🙂