Et j’ai osé avancer, sans même la moindre parcelle de conscience d’un mensonge, que j’étais patiente.
« Je suis très patiente ».
Sans mentir, c’est parfois vrai. C’est souvent le cas. C’est quand même pas si faux que ça…
Sauf que les seuls mots qui me coulent dans le sang depuis quelques heures sont l’urgence, l’insupportabilité, l’intolérabilité face au temps que je dois regarder passer sans oser avancer.