Probably me.

Je pourrais commencer par le début, mais en fait, je n’ai plus que la conclusion à poser.
Lui pardonner. Lui pardonner de ne pas avoir su m’aimer. Lui pardonner d’avoir eu raison et de n’être qu’un con. Un pauvre con d’humain qui fait des choix qui me dépassent. Lui pardonner d’avoir fait semblant de ne rien voir. Lui pardonner de ne rien voir. Lui pardonner de peut-être s’en foutre. Lui pardonner de ne pas chercher à savoir. Lui pardonner d’avoir joué aux jeux interdits. Lui pardonner de m’avoir dit un soir que ce serait beau, un enfant de moi. Lui pardonner les lueurs d’espoir, les secondes qui ne bâtissent rien.
Lui pardonner.

Bordel.
Je sais pas si je vais y arriver, mais je vais essayer.
C’est pas pour lui que je le fais. C’est pour moi parce que je suis qu’une pauvre conne d’humaine égoïste, aussi, parfois. Souvent. Surtout dans le fonds.
Parce que y’a la fierté aussi. Ce truc super utile qui fait qu’on court tête baissée dans la direction qu’on voulait pas prendre alors qu’on avait encore un coeur pour penser.

Et puis je sais pas si y’a quelque chose à pardonner après tout.
Tout ce que je vois, c’est que je viens de recevoir plus en une semaine qu’on ne m’en a laissé jusque maintenant.
Que je ne me l’explique pas. Que j’en suis heureuse. Mais que pour être heureuse, j’ai besoin de pardonner je sais pas quoi. A je sais pas qui.

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