Le premier doigt de la main, ce point d’exclamation
Il me montrait la direction du ciel
Et j’ai compris, j’ai bien compris qu’il me disait « fais attention !
Ton coeur n’est que partage, ton corps n’est que don. »
Un simple oui dans notre langage de signes
Je t’ai répondu en te prenant la main
Les silences sont autant d’émotions
Est venu le second doigt, et tous nos points d’interrogation.
Les unes après les autres, nous avons posé les questions,
les conditions, les peurs, les prises de positions.
La direction est claire et le sens n’a pas toujours raison.
Un simple oui de notre langage d’infirmes.
Je t’ai répondu en te prenant la main.
Mes silences sont autant d’abandons.
Pointé le troisième doigt, croqué le quatrième.
Montre-moi si tu aimes, je chuchoterai ton nom.
Le pouce en points de suspension, insistant, hésitant,
Trois ptits points enfoncés dans nos intimes convictions.
Des oui en braille dans notre langue animale.
On s’est répondu en se prenant la main.
Nos silences sont autant de respirations.
Le dernier mot de mon corps, posé sur tes reins.
Il te montrait la direction du ciel.
Ne t’inquiète pas, mes peurs se sont tues à merveille.
Et tu as compris, tu as bien compris le cri de mes mains.
La vie sans prendre de gants,
sans doute une belle philosophie.
De l’importance du silence et de le comprendre,
sans doute délicat.
Tactiles, essentielles, chuchotées
sans doute les sentiments.
youuhh!!!! Superbe!
Merci Milou ! Mh… si mon nez a bon flair, tu es celle que je crois 🙂