Sourire dépité.
Un homme qui secoue la poignée de la porte des wc sans remarquer qu’elle est vraisemblablement fermée pour une excellente raison. He oui, mon bon monsieur, quand y’a une petite plaque rouge au dessus du verrou et que tirer, pousser, faire vibrer, gratter, retirer, repousser, cogner la porte ne semble pas l’ouvrir, c’est que je suis derrière.
Sourire quotidien.
Lire, chaque jour que dieu fait, « Usage professionnel » en gros et en rouge sur la bombe désodorisante de ces mêmes wc.
Sourire déterminé.
Note pour plus tard : Commencer une rubrique « les wc sur mon lieu de travail », depuis le temps que j’en parle.
Sourire intérieur.
Réunion de travail en petit comité autour d’une table. Gribouiller quelques notes sur le bloc, avoir l’air pensif. Et concentré. Je regarde super boss parler, je l’écoute conscientieusement, et mes pensées sont bien concentrées.
Je la vois bien, la salle de bain. Je la vois bien, la chambre. Je le vois bien, le parcours de la salle de bain à la chambre, les canapés, les escaliers… Les doigts qui courent, les muscles qui se tendent, les sursauts, les attentes…
Sourire désespéré.
Arrêter de penser cul quand super boss est en train de m’expliquer ce qu’est la motivation professionnelle.
Edit : Oh ! J’en ai oublié un. Un génial en plus.
Echanger un bonjour avec la stagiaire de la radio et l’entendre me demander si c’est moi qui viens représenter la Communauté des Bonnes Soeurs de Machaint-Bidule-Chose.
Encore une preuve de plus : Je suis la Pureté faite chair.
tststsss. Est-ce bien raisonnable, toutes ces pensées ? je n’arrive pas à détacher mon esprit de la poignée de la porte du wc…
hihihi faut dire à la stagiaire de venire lire ton saint blog!
Ardente : Une belle poignée arrondie en porcelaine, blanche, délicate et douce …
Largy : Nan mais n’importe quoi.
Sont complètement barrés ces lecteurs franchement. Pff.