Encore des lignes effacées, des lignes pleines de fées.
Elles sont pudiques, je crois.
Normal, elles ont besoin de se protéger.
Qui le fera pour elles, si elles ne s’en chargent pas ?
Elles tissent leur toile, entre La ville et les champs.
Farouches, elles prennent garde au début de ne pas laisser de traces de leur passage.
Et puis un jour, elles oublient un truc ici, un truc là.
Elles font briller leur fil dans la nuit, pour qu’on le voie bien.
Faut juste garder les yeux fermés et se laisser porter par leur chant,
Leur danse et leurs bras. Et là, pouf, tout s’éclaire !
Les fées, ces coquines, font disparaître les minutes et les heures,
Sous leurs chapeaux, mais parfois, elles n’en portent pas.
Elles sont un peu partout dans ma tête…
Elles s’emparent des lieux, je crois.
Je file, j’ai une toile à tisser.
Jour miss.
Je voulais laisser un commentaire pour dire que tu auaris pu finir ton post par: « Je file, j’ai une grosse envie de tisser » mais, non, tout bien réflechi, je ne le ferai pas.
Alain… tu sors.
Pffff.
(J’ai ri. Tu m’as fait rire. Incroyable !)
Incroyable que tu aies ri ou que ce soit moi qui en sois la cause?