Une envie de toi un peu voilée, nourrie dans la mémoire de ces heures qui sont restées sans écho à ta hauteur. Malgré tout le reste et ses suivants. Désir brouillé par les mois, les devenirs, les questions et les doutes. Nos situations. Qui nous sommes en dehors de ces nuits. Qui nous avons envie d’être. Avec qui nous sommes en vie, avec qui nous aurions envie de l’être.
Envie de me glisser dans notre à part encore une fois. Reprendre le jeu là où il s’était figé. Faire fondre les eaux claires et laisser couler les troubles. Retrouver le miroir impalpable qui te rendait femme, qui me dévoilait amant. Ces instants si visibles en surface, maintenant. Cette question à peine cachée qui me demande si ce n’est pas moi dont j’ai envie à travers toi.
etre, toujours la
le silence devrait en etre doré
C’est bien poussiéreux par ici pour oser venir s’y promener… Ou alors, il faudrait être celui qui détient la clé du placard à balais.
S’il existe, encore.
(je ne savais pas que ça serait lu.)
– donc j’ai anonymisé tout en laissant un signe précis –
(la fatigue était là, l’esprit cherchait un ancien écrit, à la place un autre a été trouvé)
– que je n’avais jamais lu –
(peut-être ai-je osé pénétrer ce lieu car tu n’y étais pas)
– c’est davantage délicat que sournois, mais libre à chacun de trouver le mot. –
(ni clé, ni trousseau, mais divers ballets, plaqués.)
– peu importe si je le disais sans que ce ne soit entendu –
Ca m’est arrivé, simplement. De repenser. C’était le cas ce soir-là, je me suis permis de venir lire…