Il y a des moments, des minutes, où je me dis que tout est réglé, maintenant. Que je n’ai plus qu’à passer mon chemin.
Où ma vie prend le dessus sur les « non-hasards aux grands airs magiques » de la vie des autres.
Il y a aussi des moments, des minutes, où la moindre compassion à l’égard de l’ennemi me fait trembler.
De fureur. De haine.
Voilà le prix à payer pour le luxe de ne plus aimer.
Si je dois en passer par la haine, j’y passerai.
Si je dois faire mal et blesser, je ferai mal et je blesserai. Pour autant que j’en sois vraiment capable.
D’autres se sont beaucoup trop posé la question :
Des savants calculs…. Profits et intérêts… Qu’ai-je à y perdre… Qu’ai-je à y gagner… Et si tout ça ne valait pas… Je devrais peut-être maintenant, je devrais peut-être plus tard…. Je ne devrais peut-être pas lui avouer ça, quand même !….
… Pour finir par m’achever.
Je ne suis prête à aucune concession.
Tant que je garderai une image dégoutante d’une personne que j’ai aimée.
Tant que je n’aurai pas fait mon choix, de garder cette image là, ou pas.